Aujourd’hui, j’ai choisi de vous parler de La Dolce Vita, un film que j’ai probablement vu trop jeune et qui m’a beaucoup travaillé. Il fait partie de ces films que je revois régulièrement, tous les 5 ans environ, pour tenter de comprendre ce qui m’a échappé la première fois, revoir des choses que j’avais aimé, et aussi en découvrir de nouvelles. Mais avant de vous donner mon interprétation, un peu de contextualisation. En premier lieu, il faut parler du néoréalisme. Et pour cela, sortons mon bon vieux Larousse du cinéma édition 2001. “Expression inventée par Mario Serandrei, le monteur de Luchino Visconti, elle indique un retour à l’invention de la réalité dont le cinéma de l’Italie fasciste a occulté ou travesti la représentation. Ce n’est ni un mouvement, ni une école mais un moment, au demeurant très court, de concordance des thèmes. On y pratique des procédés de production nouveaux [...] car on privilégie, faute pour une part de décors et de moyens, le tournage en extérieurs...